Augustin Ibazizen
Dans ses Mémoires publiés en deux volumes (l’un avant, l’autre après sa mort) il se montrait fidèle aux sentiments et aux idées de toute sa vie : attachement à sa petite patrie kabyle,
en dépit de son « retard millénaire », attirance irrésistible vers la France, sa culture, ses maîtres intellectuels et spirituels et la religion du Christ ; indifférence envers
l’Islam et le monde arabe auquel il se sentait entièrement étranger. Sans craindre de passer pour un renégat, il justifiait son option personnelle par une tendance atavique de la « race
berbère » méditerranéenne et occidentale en dépit de son islamisation (qu’il expliquait par la « mise en condition des hommes et des peuples dominés »).
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