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APOLLO AND THE HELLENIC LIGHT

Publié le par Christocentrix

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LES PERSES, tragédie d'ESCHYLE

Publié le par Christocentrix

 

la fameuse interprétation de 1961.......

 

 

 

merci à pilaeusII
 

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Τρωάδες (The Trojan Women)

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Ιφιγένεια (Iphigénie)

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Αντιγόνη (Antigone)- Irène Papas

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Ηλέκτρα (Ilektra) (1962)

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Irene Papas Ειρήνη Παππά - " άσμα ασμάτων "

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Cédron

Publié le par Christocentrix

"Et ce n'était pas encore l'été quand le Christ quitta le Cénacle pour la montagne. On n'avait, en effet, guère dépassé l'équinoxe de printemps : la nuit était froide, comme cela ressort du fait que les serviteurs se chauffaient à un feu de braises dans la cour du grand-prêtre. Mais ce n'était pas la première fois qu'il agissait de la sorte, ainsi que l'atteste clairement l'évangéliste lorsqu'il dit : Selon son habitude. Il monta sur la colline pour prier, signifiant par là qu'il nous faut élever notre esprit du tumulte des choses humaines à la contemplation des choses divines quand nous nous disposons à prier. I-Moyenne-3280-la-tristesse-du-christ.jpg

Or le Mont des Oliviers lui-même ne manque pas de mystère : n'est-il pas planté d'oliviers ? Car, dans l'usage général, le rameau d'olivier était le symbole de la paix, cette paix que le Christ était venu rétablir entre l'homme et Dieu, depuis longtemps séparés. Bien plus, l'huile, fruit de l'olive, désigne l'onction de l'Esprit, cet Esprit que le Christ vint pour envoyer sur ses disciples une fois retourné auprès du Père, afin que cette onction leur enseignât sous peu ce qu'ils n'auraient pas encore été capables de porter s'ils l'avaient alors entendu.

 AU-DELÀ DU TORRENT DU CÉDRON, DANS UN DOMAINE APPELÉ GETHSÉMANI...

Le torrent du Cédron est situé entre la ville de Jérusalem et le Mont des Oliviers, et, en langue hébraïque, ce vocable "Cédron" signifie "tristesse". Le nom de "Gethsémani" évoque pour les Hébreux une vallée très fertile, ou une vallée d'oliviers. Il n'y a donc pas lieu de voir un effet du hasard dans le fait que les évangélistes ont pris tant de soin à mentionner ces noms de lieux. Autrement, après avoir rapporté que le Christ s'était acheminé vers le Mont des Oliviers, ils auraient estimé en avoir dit bien assez, si Dieu n'avait, sous le voile de ces noms de lieux, caché quelques mystères que la mention de ces noms fournirait aux studieux l'occasion de mettre en lumière avec l'aide de son Esprit. Puisqu'en effet aucune syllabe ne saurait être tenue pour superflue dans cette Ecriture que les apôtres ont écrite sous la dictée de l'Esprit-Saint, et que "pas même un passereau ne tombe à terre sans intervention divine", je ne puis penser pour ma part que les évangélistes aient mentionné ces noms fortuitement ; ni que les Hébreux, quelle que fût leur intention en les utilisant, aient attribué, quoiqu'à leur insu, de telles appellations à ces lieux sans un dessein secret de l'Esprit-Saint, qui sous de tels noms a enfoui un dépôt de saints mystères à mettre en lumière le moment venu.

"Cédron" signifie donc "tristesse", et aussi "noirceur". Et ce vocable n'est pas seulement le nom du torrent mentionné par les évangélistes, mais encore, il n'est que de le constater, celui de la vallée que parcourt le torrent et qui est situé entre la ville et le domaine de Gethsémani. Ces noms nous remettent donc en mémoire, à moins que notre somnolence ne les en empêche, qu'il nous faut bel et bien traverser, durant ce que l'Apôtre appelle notre "pérégrination loin du Seigneur", avant d'atteindre le Mont des Oliviers aux fruits abondants et le riant domaine de Gethsémani, domaine dont l'aspect n'est pas triste et désolé mais très riche en agréments de toute sorte, il nous faut d'abord, disais-je, bel et bien traverser la vallée et le torrent du Cédron, vallée de larmes et torrent de tristesse dont les flots débordés puissent laver la noirceur et la souillure de nos péchés. Mais si, renversant l'ordre des choses, nous essayons, par dégoût de la douleur et de la tristesse, de transformer cette terre, lieu de labeur et de pénitence, en un ciel de repos et de liesse, nous nous excluons à perpétuité du vrai bonheur pour nous plonger dans une pénitence tardive et inutile, mais aussi dans des misères intolérables et interminables.

Voilà en vérité l'avertissement tout à fait salutaire que nous donnent ces noms de lieux si appropriés. Mais de même que les paroles des livres saints ne sont pas liées à un seul sens mais fécondes d'une pluralité de mystères, de même les vocables désignant ces lieux, cadrent harmonieusement avec le présent récit de la Passion du Christ : on dirait que l'éternelle providence de Dieu, en mettant un nom jadis sur ces lieux, n'eut en vue que d'en faire les témoins prédestinés de la Passion quand, des siècles plus tard, on les rapprocherait de la geste du Christ. "Cédron" signifie "noirci" : ne peut-on voir là une référence à cette prophétie qui annonce le Christ en marche vers sa gloire par la voie d'un ignominieux supplice, le visage défiguré par les meurtrissures, le sang, les crachats, les souillures : Il n'y a ni forme ni grâce dans son visage ? Et ce n'est certes pas pour rien que le torrent par lui traversé signifiait "triste" ; il en témoigne lui-même en disant : MON ÂME EST TRISTE JUSQU'À LA MORT."

                  extrait de  "la Tristesse du Christ"  de Thomas More.

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Byzance éternelle

Publié le par Christocentrix


 


 

 

 

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Anastasia Chirinsky : dernière escale

Publié le par Christocentrix

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Anastasia Chirinsky est le seul témoin vivant de l'évacuation des navires de l'escadre de la mer Noire de Crimée vers la ville de Bizerte pendant la guerre civile de 1918-1922. Elle a apporté une grande contribution à la sauvegarde des reliques de l'histoire et de la mémoire des marins russes ayant trouvé refuge sur le sol tunisien. Elle leur a consacré son livre "La Dernière Escale. Le siècle d'une exilée russe à Bizerte". C'est, dans une grande mesure, grâce à ses efforts que deux églises orthodoxes fonctionnent en Tunisie.

En 1997, Anastasia Chirinsky, qui avait toujours refusé d'accepter une nationalité étrangère, s'est vu accorder la citoyenneté russe. En 2003, elle a été décorée de l'ordre de l'Amitié. La municipalité de Bizerte a décidé de baptiser une place en son honneur.

Un film documentaire "Anastasia, Exil À Bizerte" a été réalisé en 2007 par Victor Lissakovitch. Anastasia Chirinsky agée de 95 ans en est la principale interprété, elle raconte l'histoire de la flotte Impériale Russe et sa vie à Bizerte. Le film est récompensé par de nombreux prix et diplômes à l’occasion de festivals russes, ukrainien ou français.

 

  
 

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